Œuvres complètes de M. Eugène Scribe, Volumen4

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Furne, 1841 - 180 páginas
 

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Página 188 - ... d'avis, et qui sont enchantés d'être l'écho d'une jolie femme! Et aux premières représentations, il faut la voir aux loges d'avantscène. Elle rit à nos vaudevilles, elle pleure à nos opérascomiques. Dernièrement encore, j'avais fait un mélodrame... qui est-ce qui ne fait pas de sottise ? j'avais fait un mélodrame à Feydeau ; elle a eu la présence d'esprit de s'évanouir au second acte, cela a donné l'exemple ; cela a gagné la première galerie ; toutes les dames ont eu des attaques...
Página 186 - Rémy.) Apprends donc, et mon ami Rondon te le dira, que, dans ce siècle-ci ce n'est rien que d'avoir du talent. Rondon. Tout le monde en a. Delmar. L'essentiel est de le persuader aux autres, et pour cela il faut le dire, il faut le crier. Rondon. Monsieur at-il composé quelque ouvrage ? Rémy.
Página 190 - Madame de Melcourt. Ah ! monsieur a deux sorties à son appartement. Delmar. Les architectes ont tout prévu. Rondon. Sans doute, un garçon ! et un auteur dramatique!... Mais je n'en dis pas davantage, parce que je suis bon enfant.
Página 190 - C'est ce que nous disions ce matin. Rondon. Il faut qu'il l'ait. Madame de Melcourt. Il l'aura ; c'est aujourd'hui que l'on prononce. On est incertain entre deux rivaux ; de sorte qu'un troisième qui se présenterait pourrait tout concilier. Rondon. Oui ; mais encore faudrait-il faire quelques visites ; et jamais ce monsieur ne s'y décidera. Delmar. Je les ferai pour lui, et sans qu'il le sache. J'irai voir le président, et je mettrai des cartes chez les autres.
Página 194 - Germont. Ne me doutant pas de la réputation du docteur Rémy, j'avais renoncé à cette alliance ; et ma fille sait que j'avais donné ma parole à un de mes- amis qui demeure à Paris. Sophie. Aussi, c'est bien malgré moi. Germont. Que veux-tu ! il m'avait proposé pour gendre un littérateur connu Delmar.
Página 185 - DELMAR. C'est inconcevable ! car je ne connais pas dans Paris de médecin qui ait plus de talent. , RÉMY. Dans notre état, il faut du temps pour se faire connaître : nous ne jouissons que dans l'arrière-saison ; et quand la réputation arrive... DELMAR. Il faut s'en aller; comme c'est gai! Mais, dis-moi, pour qui est cet appartement que tu as loué sur le même palier que moi?
Página 187 - C'est cependant quelque chose qu'un beaumariage, et puisque nous en sommes sur ce chapitre, j'ai une confidence à te faire. Il est question, en projet, d'un superbe établissement pour moi; vingt mille livres de rente. DELMAR. Vraiment! et quelle est la famille ? RONDON. Je ne te le dirai pas, car je n'en sais rien encore; mais on doit me présenter au beau-père, dès qu'il sera arrivé.
Página 191 - Gtrmont, (à Delmar.) Monsieur est de la maison? Delmar. Je suis le propriétaire ; et si ce n'étaient les services que M. Rémy m'a- rendus, il ya longtemps que je lui aurais donné congé.
Página 195 - À merveille. (Haut.) Eh bien, monsieur ? Germont. Eh bien ! monsieur, je n'ose pas l'avouer à mon ami Derbois, qui a cette affaire très à cœur, mais je ne veux plus de M. Rondon pour gendre. Rondon. Comment, monsieur ? Germont. Je cherche quelque moyen de le lui faire savoir avec politesse et avec égards. Si vous vouliez vous en charger? Rondon. Je vous remercie de la commission.
Página 192 - Rémy à l'extrémité du théâtre à gauche. Rien ; mais j'ai une confidence à te faire. M. Germont a pris l'appartement en face sur le même palier; je lui ai dit que tu demeurais ici avec moi. RÉMY. Et pourquoi donc ? DELMAR. Belle question ! pour que tu aies plus d'occasions de voir ta prétendue. RÉMY.

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